Jusque Juillet dernier, nous habitions le quartier de Sanlitun à l'Est de la ville.
Nous avions élu domicile dans une des 7 barres de 25 étages d'une résidence au parc arboré.
Adresse appréciée également par la communauté Africaine et leurs corps diplomatiques.
Les filles jouaient aprés l'école avec Fatouma,Djama, Samiratou.
Ambiances trés vivantes et sympas mais pas bien représentante de l'idée que l'on puisse se faire de Pékin.
Cette ville de 18 millions d'habitants est bien la seule au monde de cette taille a avoir un coeur de beurre!
Le centre historique (à peu près grand comme Paris), est un village. Un village avec des vides (citée
interdite, place Tiannamen... lacs et parcs) et des pleins... à l'échelle de mes 1m60 car la trés grande
majorité du bâtit est de plein-pied.
Alors forcément quand on vient de la 1ère, seconde, 3ième, 4ième ou 5ième couronne, peuplée de barres et de tours,
le centre fait effet de dépressurisation. On s'est laissé hâper par ce vide et on a quitté les hauteurs. Les hutongs font chuter la pression interne de la cabine Néouze!
Nous voici à la campagne en plein centre de Pékin, dans une jolie maison en U.
On mange les jujubes et les Kakis du jardin.
Dans la ruelle, "Da Ma", 70 ans fait ses étirements matinal devant son chat blanc,
les Sichuannais d'en face, entreprise de déménageurs, vivent entre collègues,
à côté les grands parents élevent leur petit fils...
La vie de quartier est lente et paisible, les sons y sont drôles et authentiques: les hauts parleurs de la gym de l'école, les cris d'appel du rémouleur, ceux des
chiffoniers, des récupérateurs de plastiques, des vendeurs ambulant.....